Un ami m’a récemment confié “
Il peut y avoir de la passion sans amour, mais pas d’amour sans passion.” J’ai
tout de suite aimé cette phrase lourde de sens, mais je ne suis malheureusement
pas certaine qu’elle s’applique à tout le monde en 2012.
Je suis une jeune femme de 24
ans. J’en suis à ma deuxième relation sérieuse avec un homme que j’aime
beaucoup. Et quand j’aime, j’aime vraiment. J’aime passionnément. J’aime avec
tout mon cœur et avec toute mon âme et je le démontre le plus que je peux.
Parce que pour moi, dans ma tête de jeune écervelée romantique, il faut montrer
à cette personne qu’on l’aime comme si c’était notre dernier jour. À mes yeux,
l’amour sans passion, c’est de l’amour ennuyant. C’est de l’amour triste qui
nous incite à rêver ces passions qui n’arriveront sans doute jamais.
Malheureusement nous sommes
présentement en 2012 et bon nombre de gens (surtout les hommes) ne pensent pas
comme moi. Nous vivons maintenant dans
un monde où jeter un regard passionné à l’être aimé est devenu « cucul ».
Où lui dire « Je t’aime » avec des étoiles plein les yeux est devenu « out ».
Si nous avons le malheur d’agir ainsi, nous avons selon eux, fort probablement
trop regardé le film « The Notebook ». Et à mon grand désespoir, les
relations hommes/femmes d’Occupation Double se rapprochent beaucoup plus de
notre réalité.
Le quotidien nous incite à nous
enfermer dans une routine anti-romantisme qui nous empêche de vivre notre amour
pleinement. Bien sûr, dans le monde d’aujourd’hui, tout cela est inévitable.
Maintenant, les deux conjoints travaillent, sont épuisés et doivent
malheureusement entretenir des conversations telles que : « es-tu allé chercher du lait? » ou « c’est à ton tour de laver la salle de bain. »
Nos conjoints ne vont pas combattre Hitler et ses copains pendant de longues
années, et ne sont clairement pas chevaliers non plus. Ces situations aidaient
probablement à allumer la flamme de la passion dans les couples.
Il faut se rendre à l’évidence,
rare sont ceux qui vivront une passion à la Roméo et Juliette. Mais on peut se
consoler, il nous reste toujours la tendresseJ.
Bonne journée mes petits « quétaines »