lundi 10 décembre 2012

Chic Tonic



Comme je vous en ai déjà parlé un plus tôt dans l’automne, je suis une amatrice de conditionnement physique. Sans être trop intense, je crois que se maintenir en forme et se nourrir convenablement est la base pour être bien dans sa peau. Comme on dit, un esprit sain dans un corps sain.

Au risque de m’éloigner un peu de mon journal intime/public, j’aimerais vous suggérer un blogue qui m’a tenu en forme tout au long de la session. Donc, sans plus attendre, je vous présente Chic Tonic : un blogue totalement consacré à la mise en forme, la bonne alimentation et à des conseils beautés.

J’ai découvert cette merveille écrit par Marie-Philippe Jean (une copine d’enfance) et l’une de ses amie, Simone Fortin. Depuis le début octobre, je lis religieusement chaque articles publiés, que ce soit pour apprendre une recette de smoothies, pour savoir comment faire un entrainement Tabata ou ou tout simplement pour apprendre comment me faire un superbe smoky eyes avant de sortir entre filles.

Je vous le dis, ces filles ont définitivement contribué à ma bonne santé physique et à mon allure tout au long de la session. Elles m’auront également donné quelques courbatures. Pour toutes celles qui sont très « fifilles » comme moi, vous aimerez beaucoup ce blogue et je vous le suggère avec les deux pouces en l’air. Allez jeter un œil à http://chictonique.com/  

Oui je le veux…ou pas!


Étant une personne très désorganisée dans ma vie de tous les jours, c’est tout le contraire quand il s’agit de la structure que je donne à ma vie. Pour moi, il y a des étapes à suivre en ordre et si celles-ci ne sont pas respectées, j’y verrai inévitablement un échec. La première et la plus importante des étapes était de trouver l’homme avec qui je veux faire ma vie : Check. La deuxième était de voyager le plus possible : Check. La troisième était de trouver un emploi dans mon domaine : Check. Je me trouve quand même chanceuse, à 24 ans, d’avoir atteint 3 objectifs de vie sur les 5 que je m’étais fixés.

Cependant, les deux autres sont un peu plus « touchés », bien qu’ils étaient inévitables il y a quelques décennies, ils ne sont maintenant que des options. Vous m’avez surement vu venir avec ma quatrième étape : le mariage, et la cinquième : les enfants, mais tenons-nous en au mariage. En 2012, une grande partie de la société croit que  si on aime quelqu’un, à quoi cela sert-il de se marier ? Le mariage n’est qu’une formalité administrative, qui est également source de contrainte si on veut se séparer par la suite. Alors autant vivre en couple sans se marier.

Cependant, je ne pense pas en ce sens. Je trouve très triste qu’aujourd’hui on puisse dire à quelqu’un qu’on veut bâtir une vie à ses côtés, mais qu’on ne veuille pas s’unir sous les liens du mariage au cas où il y ait rupture et que madame parte avec le fond de pension de monsieur. Bien sûr, il ne faut pas se voiler la face, c’est possible qu’au bout de quelques années il y ait séparation, surtout de nos jours où nous ne travaillons pas assez fort pour régler nos problèmes de couple. Par contre, pourquoi faudrait-il abandonner cette journée qui est censé être la plus belle de nos vie et qui veut dire beaucoup sur l’amour que les deux personnes se porte, par peur de rupture et de séparation des biens? Même si c’est tout sauf romantique, des papiers peuvent être signés pour ça de nos jours.

Peut-être les histoires d’horreur de divorces de nos baby boomers de parents ont-elles fait trop peur à notre génération. Et vous, voulez-vous marier?

Amitié homme/femme : Mythe ou réalité?


Avez-vous un(e) bon(ne) ami(e) du sexe opposé avec qui vous n’entretenez qu’une relation platonique, sans ambiguïté? Pas de sentiments, sauf amical, et aucune attirance sexuelle? Si oui, est-ce que votre ami(e) est gai, pas attirant(e), un collègue ou un(e) ex? Je vous gage que vous avez probablement répondu oui à l’un de ses choix de réponse.

Selon moi, l’amitié platonique entre un homme et une femme ne peut pas exister à moins de faire partie de ces catégories. Bien sûr, j’ai de très bons amis masculins. Par contre, quand je fais le décompte de ceux-ci, je me rends compte qu’ils font soi parti de la catégorie homosexuel, ex-fréquentation, collègue ou ils manquent tout simplement de sex appeal.

Bien sûr, je ne veux pas généraliser et dire que si c’est comme ça pour moi, c’est comme ça pour tout le monde. Mais pensez-y. Avez-vous déjà eu un(e) bel(le) ami(e), très séduisant(e) pour qui vous n’avez  réellement jamais eu un sentiment d’attirance? Probablement pas. Pour moi il arrive toujours un moment où l’un des deux passes au stade supérieur (que ce soit sentiments ou attirance sexuelle), même si cela arrive 10 ans après la naissance de cette amitié.

Dans notre société hyper sexualisée et qui mise tout sur l’apparence physique, l’envie de plaire et d’être désiré est omniprésente. Souvent on remarque dans les amitiés homme/femme qu’un jeu de séduction s’installe . Fréquemment, il s’agit de quelque chose de très innocent. On titille simplement l’autre pour qu’il nous complimente afin de gonfler un peu son ego. De plus, c’est une façon de se tester, de vérifier votre pouvoir de séduction, de savoir si les autres vous sexualisent toujours. Mais est-ce vraiment sain?

La complicité qui unit un homme et une femme qui sont amis peut faire froid dans le dos à leurs conjoints respectifs. Il ne s’agit pas forcément d’une menace à leurs yeux mais plus d’un agacement. En effet, la position de l’ami, peu importe son sexe, fait toujours un peu peur du fait qu’il bénéficie d’une place privilégiée dans le cœur de son partenaire. Ils se font des confidences dont l’autre est exclu, ils se comprennent alors que ce n’est pas toujours le cas dans une vie de couple  et leur complicité est toujours intacte. Les conjoints mettent ce constat en apposition avec leur propre vie où la communication est parfois complexe et où la complicité s’effrite au quotidien. Pour résumer, l’ami profite des bons côtés du partenaire sans subir les désagréments de la vie de couple. Cela peut créer de fortes tensions et rivalités pouvant mener au terme soit de la relation amicale soit de la relation sentimentale.

Je serais curieuse de connaître votre opinion à ce sujet. L’amitié homme/femme, y croyez-vous?

samedi 8 décembre 2012

Comment survivre à une rupture


Tout le monde a vécu au moins une fois dans sa vie une expérience amoureuse difficile. Vous avez l’impression que sans cette personne le quotidien sera terne et plus rien ne marchera jamais comme avant. Vous êtes à la fois triste, désespéré, inquiet et rongé par les regrets. Vous vivez une sorte sevrage de l’autre personne  et vous n’envisagez pas une seule seconde de pouvoir rencontrer éventuellement quelqu’un d’autre. À peu près tous ceux qui liront ceci savent à quel point un chagrin d’amour est une épreuve difficile à traverser. Évidemment, je fais partie de ces gens et comme pas mal tout le monde, au bout d’un certain temps mon cœur a guéri. Cependant, ça n’a pas été sans efforts. C’est pourquoi j’ai dressé le guide de comment survivre à une rupture. 


Ne vous accrochez pas

Tout d’abord, ne vous accrochez pas et n’essayez pas de la récupérer par tous les moyens. Nous, jeunes gens des générations Y et Z, sommes en majorité des dépendants affectifs. Nous avons de la difficulté à décrocher de l’autre et à arrêter de le voir instantanément, même si on sait très bien au fond de nous-mêmes que ça ne vaut plus la peine de se battre. Si vous voulez récupérer l’être aimé, vous allez devoir gérer le flot d’émotions qui vous submerge avant de tenter quoi que ce soit. Couper les ponts pendant quelque temps, et vous saurez après un certain moment si vous l’aimez vraiment ou si ce n’était que de la dépendance à lui ou à vos habitudes avec lui.

Confiez-vous

La première chose à faire est de chercher du soutien dans votre entourage. Allez voir votre famille, vos amis, vos proches, des gens qui vous aiment de façon inconditionnelle, pas forcément pour tout leur avouer, mais simplement pour vous faire prendre conscience qu’il y a des gens sur la terre qui ne demandent qu’à vous donner leur affection. Cela fait du bien de se sentir aimé malgré tout.

Se changer les idées

Fréquentez d’autres personnes, changez-vous les idées, ne laissez ni le temps ni la possibilité à votre chagrin de revenir vous ronger. Si malheureusement vous continuez à fréquenter cette personne, le processus de guérison sera plus long et plus difficile pour vous. Le divertissement comme le travail peuvent vous permettre d’oublier vos problèmes. Donc si vous avez de l’argent à dépenser, allez magasiner, offrez-vous une nouvelle garde-robe, c’est tellement mauvais pour le portefeuille, mais c’est excellent pour le moral.

Reprendre le dessus

Une fois que la douleur se fait moins vive, que vous commencez à aller un peu mieux, le temps est venu d’affronter vos émotions pour en reprendre le contrôle. N’essayez surtout pas de les refouler. Vous passerez  à travers 4 différentes gammes d’émotions : la colère, la tristesse, la peur et le regret. Mais consolez-vous, après tout cela le temps guérira votre petit cœur briséJ

lundi 3 décembre 2012

L'herbe est-elle plus verte chez le voisin?


Comme vous l’aurez probablement remarqué après avoir lu mon billet « Passion vs. Amour », je me pose certaines questions à propos des relations hommes/femmes.  Je regarde autour de moi, et quand on parle de fidélité, je fais un triste constat : être fidèle à l’être aimé semble de plus en plus difficile dans les années 2000. Soi les gens ont une simple envie d’aller voir comment s’est ailleurs, ou  ils ne savent tout simplement pas comment quitter l’autre. On veut le meilleur des deux mondes : L’amour, la tendresse, l’habitude et le confort vs. la passion, la séduction, le sexe et la nouveauté.

Par contre, on sait tous qu’après quelque temps dans une relation de couple, la passion et la séduction disparaisse peu à peu pour faire place à la tendresse. Cependant, oui on veut tous être confortable, mais on veut tous être séduit et savoir qu’on fait de l’effet. Pour beaucoup, les fantasmes deviennent réalité quitte à blesser quelqu’un qu’ils aiment ou qu’ils ont  aimé.

Dans cet ordre d’idées, je me demande si cette vague d’infidélité est vraiment nouvelle ou si nous n’en avions tout simplement pas connaissance à l’époque de nos grands-parents. Est-ce que, comme on l’entend souvent, c’est plus facile d’être infidèle à l’ère des réseaux sociaux et des messages textes, ou c’est tout simplement moins subtil qu’une petite rencontre en cachette?

On se fait rabattre les oreilles par nos aînés qui crient haut et fort qu’à leur époque ils ne jetaient pas à la poubelle ce qui se brisait, ils le réparaient. Bien sûr, cette métaphore fait allusion aux relations de couple. Mais quand on regarde le sens propre de ces propos, ça fait également du sens : les générations Y et Z ont grandis dans un monde matérialiste où ils avaient constamment besoin de nouveauté. Le Iphone 4S est démodé et est devenu ennuyeux, pourquoi ne pas acheter le Iphone 5 en attendant que le Iphone 6 fasse sa grande sortie? Bizarrement, on dirait que ce désir de renouveau est également émotionnel et sexuelle.

Quoi qu’il en soit, je me demande sérieusement si les individus de ma génération et celle d’après connaîtront l’amour à long terme et sans infidélité. À mon grand regret, quand j’évoque cette possibilité, cela semble en faire rire plus d’un. Il faut croire que beaucoup ont baissés les bras sur cette éventualité, mais seul l’avenir nous le dira. 

À la poursuite du bonheur


Le grand Walt Disney, maître du fantastique, a un jour dit « Rêve ta vie en couleur, c’est le secret du bonheur. » Bien sûr, c’est facile à dire quand on est le plus grand et riche créateur de dessins animés au monde. Par contre, il y a tout de même quelque chose à retirer de cette citation. En bref, pourquoi voir tout en noir quand on peut transformer notre vie en une magnifique palette de couleurs?!?

L’année 2012 a été pour moi la meilleure de ma vie. Je ne peux me plaindre sur aucun aspect de ma vie. J’ai le meilleur des amoureux, des ami(e)s que j’aime du plus profond de mon cœur, une famille en or et un nouvel emploi dans mon domaine où je suis entouré de collègues plus que géniaux. Merci année 2012 de m’avoir donné autant de bonheur. Mais surtout, merci à moi-même d’avoir travaillé assez fort pour être aussi bien aujourd’hui. Parce qu’il faut savoir que le bonheur ne tombe pas du ciel comme une belle petite neige de noël. Le bonheur, c’est nous-même qui le faisons. C’est nous-même qui travaillons pour pouvoir l’atteindre.

Il n’y a pas si longtemps, la vie me donnait toutes les raisons du monde de baisser les bras et de ne pas avoir envie de continuer. Des évènements malheureux étaient constamment bombardés dans ma vie et celle de mes proches. Ce n’était pas la joie. Mon emploi, ma vie amoureuse, mes amitiés et surtout l’école, en prenaient tout  un coup. La vie et tout ce qui en faisait partie étaient noirs, et à quoi bon se battre pour que ça change?


Finalement, un être cher m’a « brassé » pour que je décide de surmonter tout cela. Pour le garder, j’ai décidé de me battre et de me prendre en mains, mais ça n’a pas été sans peines et misères. Cependant, au fils du temps, j’ai remarqué que des petites parcelles de couleurs s’ajoutaient à ma vie et que plusieurs aspects de celle-ci me rendaient maintenant heureuse.


Monsieur Disney était peut-être un grand rêveur, mais il était également un homme sage. S’il n’y a pas de couleur dans vos vies, ajoutez-les! C’est vous qui faites votre bonheur et personne d’autre. Même si la vie vous donne 1001 raisons de rester à terre, relevez-vous, battez-vous,  et rêvez. C’est ça la clé du bonheur!

mercredi 7 novembre 2012

Passion vs. Amour


Un ami m’a récemment confié “ Il peut y avoir de la passion sans amour, mais pas d’amour sans passion.” J’ai tout de suite aimé cette phrase lourde de sens, mais je ne suis malheureusement pas certaine qu’elle s’applique à tout le monde en 2012.

Je suis une jeune femme de 24 ans. J’en suis à ma deuxième relation sérieuse avec un homme que j’aime beaucoup. Et quand j’aime, j’aime vraiment. J’aime passionnément. J’aime avec tout mon cœur et avec toute mon âme et je le démontre le plus que je peux. Parce que pour moi, dans ma tête de jeune écervelée romantique, il faut montrer à cette personne qu’on l’aime comme si c’était notre dernier jour. À mes yeux, l’amour sans passion, c’est de l’amour ennuyant. C’est de l’amour triste qui nous incite à rêver ces passions qui n’arriveront sans doute jamais.

Malheureusement nous sommes présentement en 2012 et bon nombre de gens (surtout les hommes) ne pensent pas comme moi.  Nous vivons maintenant dans un monde où jeter un regard passionné à l’être aimé est devenu « cucul ». Où lui dire « Je t’aime » avec des étoiles plein les yeux est devenu « out ». Si nous avons le malheur d’agir ainsi, nous avons selon eux, fort probablement trop regardé le film « The Notebook ». Et à mon grand désespoir, les relations hommes/femmes d’Occupation Double se rapprochent beaucoup plus de notre réalité.

Le quotidien nous incite à nous enfermer dans une routine anti-romantisme qui nous empêche de vivre notre amour pleinement. Bien sûr, dans le monde d’aujourd’hui, tout cela est inévitable. Maintenant, les deux conjoints travaillent, sont épuisés et doivent malheureusement entretenir des conversations telles que : « es-tu allé chercher du lait? » ou « c’est à ton tour de laver la salle de bain. » Nos conjoints ne vont pas combattre  Hitler et ses copains pendant de longues années, et ne sont clairement pas chevaliers non plus. Ces situations aidaient probablement à allumer la flamme de la passion dans les couples.

Il faut se rendre à l’évidence, rare sont ceux qui vivront une passion à la Roméo et Juliette. Mais on peut se consoler, il nous reste toujours la tendresseJ.

Bonne journée mes petits « quétaines »

mardi 9 octobre 2012

Beauté plastique



« Miroir! Miroir! Dis-moi qui est la plus belle! » Je trouve que cette phrase définie à la perfection la façon dont pensent les gens d’aujourd’hui. Tout est une question d’allure. Il faut être le plus beau possible. Non! Il faut être plus beau que les autres! Il faut atteindre la perfection à nos propres yeux, mais aussi aux yeux de ceux-ci. Nous ne sommes jamais assez bronzé, nous n’avons jamais assez d’abdominaux, de seins ou de biceps.


J’ai eu la chance/malchance de travailler pendant cinq ans dans un centre de conditionnement physique. J’y ai passé de très belles années et j’y ai rencontré des personnes extraordinaires. Cependant, j’étais également entouré de personnes superficielles qui n’avaient qu’un but en tête : être beaux/belles. Pas question de manger des pâtes, du pain, des patates ou pire encore, du chocolat ou des croustilles. Pour ces gens, leur offrir ces aliments c’était comme d’offrir de l’ail à un vampire. S’ils passaient une journée de la semaine sans s’entraîner, ils étaient sans aucun doute devenus obèses. S’ils n’avaient pas un bronzage d’été à toutes les saisons, ils étaient assurément devenus des fantômes. Prend des brûleurs de graisses, des stéroïdes, des pré-entraînements, des intra-entraînements, des post-entraînements,  des protéines, ALOUETTE!! Ça va t’aider à être encore plus beau.

Bien sûr, à force de travailler dans un environnement comme celui-là, on se fait prendre au jeu. Oui je les voyais comme des obsédés/superficiels, mais je les voyais également comme des gens plus beaux que moi. Moi aussi je voulais être belle, moi aussi je voulais être mince, moi aussi je voulais être parfaite. Je me suis alors fais bronzer 4 fois par semaine (au grand désespoir de ma chère maman), je m’entraînais 5 à 6 fois par semaine et ce n’était jamais assez. Je mangeais des blancs d’œufs le matin, des légumes le midi et des morceaux de poulet le soir. Oh! Et si je voulais me gâter une fois de temps en temps, j’avais le droit de manger 6 amandes natures (surtout pas plus que 6). Là, j’étais belle! J’étais belle, mais malheureuse. Je ne pensais qu’à ça jours et nuits.

Puis, un jour je m’envolais pour la Thaïlande. Je n’avais pas le choix de laisser tomber mes nouvelles habitudes. Je ne pourrais pas m’entraîner là-bas et certainement pas être à la diète. Bien sûr, mon corps est redevenu « normal ». Au début j’étais dégoûté. Puis, j’ai réalisé que je n’étais pas si mal, que je n’avais qu’à manger normalement, sans me bourrer de « cochonneries » et que je devais également m’entraîner convenablement, sans excès, pour être jolie.

Aujourd’hui je suis contente de mon apparence et surtout, de ne plus avoir de modèles comme ceux-là sous mes yeux jour après jour. Cette expérience m’amène à me questionner sur le phénomène du désir d’être le plus beau/belle à tout prix. Ce n’est pas seulement une habitude de vie, c’est une obsession qui est aussi forte que l’anorexie ou la boulimie. Le désir absolu d’être mince et musclé. Est-ce une maladie?  Arrêter de vivre pleinement pour être parfait aux yeux de tous. Est-ce que les regards des autres sur nous-mêmes sont importants au point de se donner autant de mal?

La vie est beaucoup trop belle et courte pour se priver des délices de la vie comme une bonne lasagne, une fondue au chocolat ou un délicieux cosmopolitain. Vivez donc pleinement! Soyez heureux d’être comme vous êtes! Et assumé vos imperfections. C’est ce qui fait de vous des gens uniques. J

mardi 2 octobre 2012

Globe Trotter

« On voyage pour changer, non de lieu, mais d'idée.  »  Ceci est une citation d’Hippolyte Taine, grand philosophe et historien français.  Quand j’ai lu cette citation, elle m’a tout de suite collée à la peau. Depuis les 23 dernières années, depuis que je suis sortie du petit bedon de ma mère en fait,  j’ai eu la chance de visiter 12 Pays et quelques-uns d’entre eux à plusieurs reprises. J’ai suivi pendant longtemps mes parents qui me trimbalaient ici et là. J’ai pu visiter plusieurs merveilles de ce monde, tout en voyageant dans le luxe et l’abondance. Bien sûr, j’adorais ça! J’adorais ça, mais il me manquait quelque chose. J’avais envie de continuer à découvrir le monde, mais à ma manière, et avec mes moyens. À l’été 2010, j’étais une grande fille et je pouvais enfin partir par moi-même. M’envoler comme un petit oiseau. Je partais alors pour un mois en Europe, non sans avoir le cœur lourd,  avec une fille que je connaissais à peine et mon bon ami sac-à-dos. Je ne rêvais plus, je le vivais enfin. L’histoire, la culture, les paysages et la nourriture étaient tout simplement incroyables. J’ai dévoré la pizza, les « pasta » et la gélato d’Italie. J’ai été fasciné par le Louvre, la chapel Sixtine et la Sagrada Familia. Et j’ai même fait quelques petites sessions de « Bronzette » à Biarritz et Monaco. J’ai vécu un rêve! C’est pourquoi j’ai décidé de le revivre une nouvelle fois l’été d’après. Cette fois-là, j’ai goûté à la bonne bière d’Allemagne et à sa triste histoire. J’ai tournoyé dans un labyrinthe de squelettes et dans le jardin de Marie-Antoinette. Encore un voyage réussi et vécu en très bonne compagnie. Puis, l’été 2012 venu très rapidement. J’avais envie de continuer de découvrir cette magnifique planète, mais cette fois-là je voulais vivre un dépaysement total. Toujours en excellente compagnie, j’ai agrippé mon sac à dos et je me suis envolé vers la Thaïlande. Un voyage merveilleux qui aura toutefois été parsemé d’embûches. Malgré les arnaques des thaïlandais et des chambres partagés avec nos amies coquerelle, araignée et lézard, j’ai pu poser les yeux sur les plus beaux paysages du monde.


 Le but de ce billet n’est pas de faire ma « fraîchepette » ou de faire l’éloge de tous ces superbes endroits que j’ai pu visiter. En fait, comme le disait mon vieil ami Hippolyte Taine, voyager ce n’est pas seulement pour pouvoir voir de belles choses, c’est pour changer et évoluer dans notre façon de voir le monde. En voyageant, j’ai réalisé que notre façon de vivre ici au Québec est loin d’être comme partout ailleurs.  J’ai eu la chance, pendant mes années passées chez mes parents, d’avoir un mode de vie aisé. Tellement aisé, que ça m’a transformé en petite princesse. Quand on voit et réalise la pauvreté qui règne en Thaïlande et la triste histoire de la seconde guerre mondiale en Europe, et plus précisément en Allemagne, on finit par se compter chanceux d’avoir la vie que l’on a.  On se dit que si on vivait un peu moins aisément, ce ne serait pas la fin du monde. J’ai réalisé que les gens les plus pauvres et ceux qui ont vécu les choses les plus tristes semblent être beaucoup plus heureux que les autres.  J’ai aussi réalisé que nous ne prenons pas assez le temps de vivre le moment présent : On est toujours stressé, on court ici et là, jour après jour et on ne prend pas assez le temps d’admirer le monde qui nous entoure. Pour moi, c’est ça la beauté de voyager : pouvoir faire évoluer ma vision de voir le monde et de voir la vie…mais c’est aussi de déguster une bonne gélato J.

dimanche 30 septembre 2012

Les boeufs

Aujourd’hui, je me suis levée  avec un goût amer en bouche. Aujourd’hui, j’ai enfin réalisé qu’une personne que j’appréciais beaucoup avait perdu la vie dans un accident de la route, il y a déjà quelques jours de cela. Ce n’était malheureusement pas un accident banal. Katia Hadouchi, 23 ans, agente pour la sûreté du Québec , dans la région de Lanaudière se rendait à un appel d’urgence et a perdu la maîtrise de son véhicule. Elle est ensuite décédée des suites de ses blessures. Jusqu’à maintenant, cet évènement paraît comme étant un accident de la route, tout ce qu’il y a de plus normal. Par contre, si je vous disais que Katia roulait constamment à haute vitesse dans le but de pouvoir venir en aide le plus rapidement possible aux citoyens de sa région, ça semble un peu différent. 

Cet accident tragique m’amène évidemment à me questionner sur la vie et la mort, et sur l’importance de vivre chaque moment comme si c’était le dernier. Le genre de question que l’on se pose chaque fois que l’on perd un être de notre entourage. Cependant, étant conjointe d’un agent de la SQ et amie avec plusieurs d’entre eux,  je me pose surtout des questions sur la manière dont la population québécoise traite leurs agents de la paix. Chien sale, bœuf, poulet, trou de cul : tous des termes  qui pourraient maintenant définir ce qu’est un policier dans un dictionnaire puisqu’une majorité de la population du Québec les définissent à l’aide de ses petits mots doux. En fait, j’ai  les oreilles qui scillent à force d’entendre tous leurs propos. Bien sûr, comme dans tous les domaines, il y a des pommes pourries par-ci par-là. Ce n’est pas une raison pour tous les mettre dans le même panier. En fait, il y a sans aucun doute plus de bons policiers que de mauvais. Et vous le sauriez probablement, si vous faisiez partie de leur entourage. « L’esti de bœuf m’a donné un  ticket. C’est toutes des esti de chiens sales. » Ceci est un bon exemple de ce que j’ai pu entendre d’une de mes connaissance. Par contre, lorsque je lui ai demandé à combien il roulait, il m’a répondu avec un grand sourire qu’il avait atteint le 160 Km/h. De quoi être fier quoi! Ils sont détestés, méprisés, mais ils font tout ce qu’ils peuvent pour vous assurer une bonne sécurité. Ils ont l’air bête? Vous aussi vous auriez l’air bête si vous vous faisiez traiter de noms et appeler en permanence pour des inutilités. La bêtise humaine, ils la connaissent, mais continuent tout de même à venir en aide à des gens qui n’en mérite pas. « Le policier a maltraité un étudiant pendant la grève. » Ah! Ça c’est vrai. Par contre, l’étudiant avait lancé une brique en plein visage à monsieur l’agent. Bien sûr, les médias ont oublié  d’écrire ou de prendre en photo cette partie de l’intervention. Je suis fâchée et fatiguée d’en entendre des « vertes et des pas mûres » sur la police quand tout ce qu’ils veulent c’est vous venir en aide. 

Pendant ces années de service, Katia Hadouchi, tout comme ses nombreux collègues, s’est fait agresser et crier des injures par monsieur/madame tout le monde. Elle a perdu la vie le 26 septembre 2012 en allant porter secours à l’une de ces madames tout le monde. Ma question est : Est-ce que ça vaut vraiment la peine que ces policiers risquent leur vie pour sauver celle d’étrangers qui (en majorité) ne les respectent pas?