lundi 3 décembre 2012

L'herbe est-elle plus verte chez le voisin?


Comme vous l’aurez probablement remarqué après avoir lu mon billet « Passion vs. Amour », je me pose certaines questions à propos des relations hommes/femmes.  Je regarde autour de moi, et quand on parle de fidélité, je fais un triste constat : être fidèle à l’être aimé semble de plus en plus difficile dans les années 2000. Soi les gens ont une simple envie d’aller voir comment s’est ailleurs, ou  ils ne savent tout simplement pas comment quitter l’autre. On veut le meilleur des deux mondes : L’amour, la tendresse, l’habitude et le confort vs. la passion, la séduction, le sexe et la nouveauté.

Par contre, on sait tous qu’après quelque temps dans une relation de couple, la passion et la séduction disparaisse peu à peu pour faire place à la tendresse. Cependant, oui on veut tous être confortable, mais on veut tous être séduit et savoir qu’on fait de l’effet. Pour beaucoup, les fantasmes deviennent réalité quitte à blesser quelqu’un qu’ils aiment ou qu’ils ont  aimé.

Dans cet ordre d’idées, je me demande si cette vague d’infidélité est vraiment nouvelle ou si nous n’en avions tout simplement pas connaissance à l’époque de nos grands-parents. Est-ce que, comme on l’entend souvent, c’est plus facile d’être infidèle à l’ère des réseaux sociaux et des messages textes, ou c’est tout simplement moins subtil qu’une petite rencontre en cachette?

On se fait rabattre les oreilles par nos aînés qui crient haut et fort qu’à leur époque ils ne jetaient pas à la poubelle ce qui se brisait, ils le réparaient. Bien sûr, cette métaphore fait allusion aux relations de couple. Mais quand on regarde le sens propre de ces propos, ça fait également du sens : les générations Y et Z ont grandis dans un monde matérialiste où ils avaient constamment besoin de nouveauté. Le Iphone 4S est démodé et est devenu ennuyeux, pourquoi ne pas acheter le Iphone 5 en attendant que le Iphone 6 fasse sa grande sortie? Bizarrement, on dirait que ce désir de renouveau est également émotionnel et sexuelle.

Quoi qu’il en soit, je me demande sérieusement si les individus de ma génération et celle d’après connaîtront l’amour à long terme et sans infidélité. À mon grand regret, quand j’évoque cette possibilité, cela semble en faire rire plus d’un. Il faut croire que beaucoup ont baissés les bras sur cette éventualité, mais seul l’avenir nous le dira. 

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